Ils sont au total 79 588 candidats inscrits cette année contre 75 381 en 2024, soit une hausse de 5,25 %. Dans un message publié dimanche 15 juin, la ministre de l’Enseignement supérieur, Éléonore Yayi Ladékan, a salué cette dynamique tout en appelant à la responsabilité collective pour une session exemplaire.
Falco VIGNON
Au Baccalauréat 2025, le Bénin enregistre une augmentation notable du nombre de candidats, avec une participation féminine en forte hausse. Une évolution qui traduit, selon la ministre, la confiance renouvelée envers l’école béninoise, portée par des réformes majeures entreprises depuis 2016. Parmi les inscrits, 35 667 sont des filles, contre 32 941 en 2024. Cette progression est perçue comme le reflet des politiques publiques favorables à la scolarisation des jeunes filles et à la lutte contre les abandons scolaires. La ministre y voit un signe encourageant de justice sociale et d’égalité des chances.
Par ailleurs, il faut noter que les séries techniques attirent davantage. Ainsi, 8 178 candidats s’y présentent cette année, contre 4 027 en 2021. Une évolution qui confirme l’efficacité des réformes visant à valoriser l’enseignement technique et la formation professionnelle, pour mieux préparer les jeunes à l’insertion et au développement du pays. Éléonore Yayi Ladékan a insisté sur l’importance du Baccalauréat, « porte d’entrée dans l’enseignement supérieur », et symbole d’un système éducatif en mutation. Elle a exhorté les candidats à faire preuve de sérieux, d’intégrité et de ponctualité, soulignant que le mérite est désormais une exigence nationale. Toutes les dispositions sont prises, a-t-elle rassuré, pour assurer le bon déroulement de l’examen sur tout le territoire. Enseignants, parents, équipes administratives, forces de sécurité : la ministre a salué chacun de ces acteurs, garants de la crédibilité et de la transparence du processus. Les divers acteurs du système éducatifs sont invités à accompagner les candidats pour une bonne réussite de la composition.